Liberté pour Charles Pasqua !
C’est plus possible. Il y a des limites, il y a des lois. On est en France, merde.
Alors, comme ça, voilà que j’apprends que Charles Pasqua avait été mis en examen dans le cadre d’un trafic d’armes avec l’Angola. Déjà, c’est gros : est-ce qu’on fait souffler Amy Winehouse dans l’alcooltest quand elle sort en vacillant de chez son représentant Ricard ?
Et, cerise sur le gâteau, noix de coco géante de l’impudeur dans le cocotier branlant du monde moderne, il vient d’être condamné à un an de prison ferme dans cette affaire. On ne respecte plus rien, dans ce pays. « On nous fait avaler des couleuvres », dit une vieille expression populaire, dont le remix moderne nous ferait avaler des dinosaures ou des éléphants.
On ne met pas Pasqua en prison, on ne met pas Bambi dans un Flamby, on ne met pas un condor dans une cage, on ne met pas Paris en bouteille même si on a soif, on ne met le soleil dans le frigo même s’il fait trop chaud.
Mettre Pasqua en prison, c’est plus dangereux que de mettre un tablier à un taureau espagnol.
Pasqua, sa place est au sénat. Libre comme un T-rex dans la basse cour. Si Pasqua va en cabane, Chirac peut faire son sac avec son pyjama rayé, Villepin pareil, Balladur idem. Tout ce beau monde au violon, avec Tonton Charles qui écrit les partitions.
A ta santé, Charles ! T’as de beaux mettes, tu sais ?!