pourquoi faire grêve ?
Voici quelques raisons pour faire grêve:
-par frustration:
Sarko a gagné les élections, et ça te fait chier. Ben oui, mon bonhomme, ça t'emmerde, mais si c'était Ségo qui avait triomphé, tu nous dirais "elle est élue, c'est elle la chef". Là, c'est lui le "grand" chef, reconnnaissance du principe de la majorité en démocratie. Tu n'es peut être pas d'accord avec le principe démocratique, mais "les anarchistes, y'en a pas 1 sur 100" (comme chantait Ferré).
- par mécontentement:
tout augmente, la Terre se réchauffe, on a perdu la coupe du monde de rugby, il fait pas beau, ça t'emmerde, alors hop tu fais grêve (il y a environ 254254 revendications dans les différents appels à la grêve). Quand ta femme se barre, ou que ta voiture te lâche, tu devrais sortir gueuler dans la rue que ça suffit, on se poilerait bien.
- par conviction :
t'es de gauche, ce gouvernement est de droite, il propose des réformes, tu gueules. Réflexe primal, Pavlov au micro.
- par instinct grégaire:
les gens sont pas contents, ben toi non plus, et vous le dites. Allongez vous, camarades, sur le grand divan de la rue.
- par intérêt:
tu fais la grêve parce que tu vas gagner moins, parce que tu as peur de crever avant ton cancer, pour gagner 25 euros de plus par mois pour acheter des trucs dont tu n'as pas besoin.
Il y a une raison, une seule, qui me parait valable: il faudrait faire la grêve pour foutre en l'air ce monde là. C'est réconductible, comme résolution.
Mais on n'a pas la force de le faire, et de toutes façons on ne sait pas quoi mettre à la place.
Alors je ne ferai pas grêve. Et j'attendrai la révolution, celle qui sera faite par le type qui a moins d'un dollar par jour pour vivre. Il n'a pas d'acquis à défendre, pas de boulot, pas de bagnole à remplir, pas de prêt sur 25 ans: il a son bide vide et ses gosses qui suivent son chemin de lépreux.
Le jour où il va taper du poing sur la table, il va te fêler le bonnet.
-par frustration:
Sarko a gagné les élections, et ça te fait chier. Ben oui, mon bonhomme, ça t'emmerde, mais si c'était Ségo qui avait triomphé, tu nous dirais "elle est élue, c'est elle la chef". Là, c'est lui le "grand" chef, reconnnaissance du principe de la majorité en démocratie. Tu n'es peut être pas d'accord avec le principe démocratique, mais "les anarchistes, y'en a pas 1 sur 100" (comme chantait Ferré).
- par mécontentement:
tout augmente, la Terre se réchauffe, on a perdu la coupe du monde de rugby, il fait pas beau, ça t'emmerde, alors hop tu fais grêve (il y a environ 254254 revendications dans les différents appels à la grêve). Quand ta femme se barre, ou que ta voiture te lâche, tu devrais sortir gueuler dans la rue que ça suffit, on se poilerait bien.
- par conviction :
t'es de gauche, ce gouvernement est de droite, il propose des réformes, tu gueules. Réflexe primal, Pavlov au micro.
- par instinct grégaire:
les gens sont pas contents, ben toi non plus, et vous le dites. Allongez vous, camarades, sur le grand divan de la rue.
- par intérêt:
tu fais la grêve parce que tu vas gagner moins, parce que tu as peur de crever avant ton cancer, pour gagner 25 euros de plus par mois pour acheter des trucs dont tu n'as pas besoin.
Il y a une raison, une seule, qui me parait valable: il faudrait faire la grêve pour foutre en l'air ce monde là. C'est réconductible, comme résolution.
Mais on n'a pas la force de le faire, et de toutes façons on ne sait pas quoi mettre à la place.
Alors je ne ferai pas grêve. Et j'attendrai la révolution, celle qui sera faite par le type qui a moins d'un dollar par jour pour vivre. Il n'a pas d'acquis à défendre, pas de boulot, pas de bagnole à remplir, pas de prêt sur 25 ans: il a son bide vide et ses gosses qui suivent son chemin de lépreux.
Le jour où il va taper du poing sur la table, il va te fêler le bonnet.